Des mesures d'urgence en faveur du monde agricole
Publié 26/01/2024 |Modifié 26/01/2024
Abandon de la hausse sur le gazole non routier, aides d’urgence, « mois de la simplification »... : le Premier ministre a présenté, vendredi 26 janvier 2024, une série de mesures pour aider le monde agricole.
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Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé une série de mesures en faveur du monde agricole vendredi 26 janvier 2024 à l’occasion d’un échange avec des agriculteurs dans une exploitation bovine de Haute-Garonne.
Des solutions d’urgence pour parer au plus pressé, mais aussi des évolutions pour simplifier la vie des agriculteurs et défendre leur revenu. Le tout dans une logique d'indépendance agricole et de souveraineté alimentaire, avec des productions saines, sûres et durables.
Produire et protéger.
Simplifier et faciliter la vie des agriculteurs
Le Premier ministre a annoncé « dix mesures de simplification immédiates », portant notamment sur les délais de recours contre les projets agricoles ou encore sur les curages des cours d’eau.
Il a évoqué un « mois de la simplification » d’ici au Salon de l’agriculture, fin février, avec un travail au niveau local et au niveau national.
Gabriel Attal veut aussi instaurer un « contrôle unique », avec pas plus d’un passage annuel sur l’exploitation dans le cadre des contrôles administratifs.
Des mesures d’urgence
Gazole non routier (GNR) : la hausse sur le GNR agricole prévue dans la loi de finances (qui était compensée par des dispositifs) est abandonnée. La remise au titre du remboursement partiel de la taxe intérieure sur les produits énergétiques (TICPE) se fera directement sur la facture d'ici à l'été.
Maladie hémorragique épizootique : un fonds d’urgence de 50 millions d’euros va être mis en place pour aider les exploitations en difficultés sanitaires, avec une « augmentation du taux d’indemnisation à 90% » au lieu de 80 % pour les élevages touchés par la maladie. L'aide pourra être versée « à partir de février ».
Inondations : le fonds d’urgence pour les agriculteurs touchés par la tempête Ciaran en Bretagne va être doublé.
Filière bio : injection d'une aide d'urgence de 50 millions d’euros.
Défendre le revenu agricole
Le Premier ministre a promis de faire respecter les lois Egalim sur le partage de la valeur entre acteurs de la chaîne alimentaire française.
Des sanctions très lourdes vont être prononcées prochainement contre trois entreprises qui ne respectent pas ces principes.
Cela passe aussi par une intensification des contrôles, notamment sur la francisation, grâce à une centaine d’inspecteurs de la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).
La France va s'opposer à la signature de l'accord commercial entre l'Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur.
Pour aller plus loin : le site du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Les chiffres du numérique français
Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls
Publié 03/03/2015
Championne d'Europe du gouvernement en ligne, pays de l'accès sans fil et du cours en ligne (le fameux « Mooc ») : découvrez les chiffres qui suppriment les idées reçues sur le numérique en France.
1. Elle est la championne d'europe du gouvernement en ligne
C’est ce qu’affirme une récente étude de l'Organisation des Nations unies. La France prend la tête du classement européen et la 4e place du classement mondial fondé sur trois critères :les services en ligne proposés par l’administration, les infrastructures de télécommunications, et le niveau d’éducation des habitants. Et en termes de services en ligne, elle est même championne du monde, notamment avec le site service-public.fr ! Cocorico !
2. Elle est le pays du sans fil
La France est également le pays du « wifi » ! Selon les statistiques du cabinet spécialisé Maravedis Rethink , elle dépasse largement, avec plus de 13 millions de bornes publiques, les États-Unis (9,58 millions de bornes). Et ce n'est pas fini : la France devrait accroître de 80% son parc de bornes d'ici à 2018.
3. Elle est aux avant-postes des méga-données
C’est ce que révèle une étude réalisée par Teradata auprès de 300 entreprises françaises, allemandes, et britanniques. La France serait au coude à coude avec l’Allemagne, loin devant le Royaume-Uni. Selon cette étude, 3 entreprises françaises sur 5 utilisent des techniques évoluées de traitement analytique pour doper leur efficacité et concrétiser des gains de temps. Une maturité en « big data » due en grande partie à la qualité de la formation des ingénieurs français en mathématiques et en statistiques. La France est en effet le 2e pays en nombre de médailles Fields !
4. Elle fait cours en ligne
En un an, 400 000 étudiants, salariés et personnes désireuses d’approfondir leurs connaissances ont suivi ou suivent 53 MOOCS (« Massive Open Online Courses ») sur le site de France université numérique (FUN) , et dans des domaines très variés. Le catalogue continue de s'enrichir : 23 nouveaux MOOCS ont été proposés depuis la rentrée 2014. De quoi souffler dignement la première bougie de FUN.
5. Elle est connectée
83% des Français utilisent les réseaux en ligne, contre 75% en moyenne en Europe, selon l'Insee (2012). Les réseaux mobiles sont très appréciés : près de 40% des personnes l’utilisaient en 2012 contre seulement 10% en 2007.
6. Elle est active sur les réseaux sociaux
Les Français sont également actifs sur les réseaux sociaux ! Selon une étude de l’agence We Are Social il y a 28 millions d'utilisateurs Facebook actifs en France, soit 42% des Français.
7. Le numérique pèse dans son économie…
Le numérique représente actuellement 5,5% du PIB français. Selon une récente étude du cabinet McKinsey , la France pourrait accroître la part du numérique dans son PIB de 100 milliards d’euros à l'horizon 2020, à la condition que les entreprises accélèrent nettement leur transformation numérique.
8. … et crée des emplois !
Selon la même étude , les emplois directs liés à ce secteur comptent pour 3,3% des effectifs salariés nationaux. Mais des efforts restent à faire pour profiter pleinement du potentiel de cette révolution d’usages et de services. « Le Gouvernement agit en ce sens avec volontarisme et détermination » , a rappelé Axelle Lemaire. Plus d'informations
9. Elle encourage le financement participatif et ça marche !
152 millions d’euros ont été collectés en 2014 avec les plateformes de financement participatif, qui permettent aux internautes de financer directement des projets. C’est deux fois plus qu’en 2013, selon le baromètre réalisé pour l’association Financement participatif France auprès de 46 plateformes françaises. Il s’agit pour l’essentiel de prêts (88,4 millions d’euros), en grande partie rémunérés, mais les plateformes de dons arrivent en deuxième position avec 38,2 millions d’euros collectés. Viennent ensuite, avec 25,4 millions d’euros collectés, les plateformes qui proposent d’entrer au capital d’une petite entreprise. Pour renforcer la place de la France au niveau international, le Gouvernement a fait évoluer la réglementation: une ordonnance , entrée en vigueur le 1er octobre dernier, supprime ainsi, notamment, le monopole bancaire sur les prêts rémunérés, ce qui permet aux particuliersde financer des projets en prêtant de l'argent contre un intérêt (dans la limite de 1 000 euros par investisseur et 1 000 000 euros par projet).