Bonjour à chacune et à chacun d'entre vous. D'abord, je souhaiterais remercier chaleureusement le Premier ministre, Petr Fiala, pour l'hospitalité chaleureuse, pour la parfaite organisation des deux journées qui viennent de se dérouler - deux journées importantes sur le plan du continent européen et sur le plan de l'Union européenne. Cela me permet de dire d'abord un mot de cette réunion qui s'est tenue hier, qui est une réunion historique puisque pour la première fois, les pays du continent européen, 44 pays du continent européen qui partagent la même ambition de travailler ensemble pour la paix, la prospérité et la stabilité, ont eu l'occasion de se retrouver pour cette première édition. Vous savez qu'il a été décidé hier soir, au cours du dîner, que les prochaines réunions auront lieu en Moldavie, ensuite en Espagne, ensuite au Royaume-Uni. Et je pense que c'est une mission accomplie pour une première parce que ça a été l'occasion réellement de nous écouter les uns les autres, d'identifier, sur chacun des défis que nous partageons en commun, de quelle manière on peut tenter d'abord de mieux se comprendre afin de pouvoir engager davantage de coordination, davantage de convergence opérationnelle. Tout ça avec des leaders qui sont présents sur un pied d'égalité, avec un souhait de ne pas institutionnaliser mais de garder la flexibilité et l'agilité qui permettent d'agir de la manière la plus performante possible. C'est un premier point qui a montré une unité dans un moment où le continent européen et le monde ont bien besoin de cette unité et de ce rassemblement. C'est un premier sujet. Today, at the European Council meeting, we again had the opportunity to listen to the president of Ukraine, Volodymyr Zelenskyy. President Zelenskyy addressed all of us and shared with us Ukraine's priorities. We reiterated our full support for Ukraine. This is an aggression against Ukraine and an unacceptable war, and we are determined to mobilise all the possible tools and means at our disposal to support Ukraine financially and militarily, as well as with humanitarian and, of course, political support. We have taken decisions to strengthen the sanctions imposed against Russia as we need to increase pressure on the Kremlin. In addition, both today and yesterday, we stressed the importance of reaching out to third countries in order to counter the Russian narrative. We know that this war, which was started by Russia, has huge consequences not only for the European continent, but also for the rest of the world, not least in terms of the food security crisis and the energy crisis. As you are aware, we are determined to support our partners across the world in addressing the security crisis and, today, we focused on this, too. As regards the energy crisis, we are developing strategies to address the energy situation as well as the economic and social consequences of this crisis. On a aussi eu l'occasion aujourd'hui d'aborder, dans cette réunion informelle du Conseil européen, cette question fondamentale de la situation énergétique. Soyons clairs, nous le mesurons chacun, la Russie a déclenché une guerre contre le peuple ukrainien, qui souffre quotidiennement de cette guerre et qui se bat courageusement pour les valeurs que nous partageons et pour son propre avenir, mais également pour l'avenir du projet européen et de l'Europe. Mais certainement, la Russie a également tiré un missile énergétique sur le continent européen et sur le monde. Il y a une crise énergétique à laquelle nous faisons face. Nous avons eu l'occasion, en substance, d'aborder trois sujets qui nous semblent extrêmement importants et pour lesquels une action européenne est indispensable. D'une part, l'importance d'agir afin de réduire la consommation et de réduire la demande. Des premières décisions ont été prises à l'initiative de la Commission européenne, et grâce au travail rapide de la présidence tchèque, nous allons continuer à être engagés pour faire en sorte que l'on puisse réduire la consommation. C'est un des premiers leviers. Nous avons chacune et chacun une part, une capacité, une possibilité d'agir pour faire en sorte que l'on puisse relever ce défi ensemble. Deuxième point, c'est la question de la sécurité d'approvisionnement. Nous avons travaillé depuis déjà pas mal de mois afin de veiller à ce que les stocks puissent être remplis autant qu'il est possible. C'est une bonne étape, c'est important. Nous avions aussi évoqué, depuis avant l'été, l'importance de mettre progressivement en place des plateformes d'achats en commun de ressources énergétiques. Nous avons eu l'occasion de revenir aujourd'hui sur ce sujet et nous avons senti un soutien de plus en plus large pour continuer à progresser. Spécialement, par exemple, pour pouvoir remplir les stocks quand ce sera à nouveau nécessaire de remplir les stocks. C'est un des exemples qui ont été mentionnés, pour lequel la Commission a d'ailleurs, dans sa feuille de route, fait des propositions. Et puis il y a le troisième élément, c'est la question des prix. C'est un impact douloureux pour les familles, pour les ménages. C'est un impact douloureux aussi potentiellement pour nos entreprises et ça a un impact sur le plan économique. Je voudrais affirmer aussi aujourd'hui qu'on a senti une volonté partagée des leaders européens d'être mobilisés avec une ambition commune de faire baisser les prix des ressources énergétiques et de travailler avec le Conseil de l'Union, avec la Commission européenne, en sorte que ce Conseil doit être vu aujourd'hui comme une étape stratégique qui nous amène sur le chemin du prochain Conseil européen, qui devra être l'occasion de faire des pas en avant en termes de prise en considération des mesures qui sont nécessaires. Voilà les quelques éléments que je souhaitais partager avec vous. Un dernier point - parce que c'est une décision qui a été formalisée par le Conseil européen il y a quelques instants: vous savez que la fonction de secrétaire général du Conseil européen était vacante depuis le départ de Jeppe Tranholm-Mikkelsen et son retour vers le corps diplomatique danois. J'ai fait une proposition aux collègues du Conseil européen: j'ai proposé que Thérèse Blanchet, qui est l'actuelle directrice juridique du SGC, bénéficie de la confiance pour devenir la prochaine secrétaire générale. Cette proposition a été acceptée par l'ensemble des collègues et la formalisation juridique devrait intervenir la semaine prochaine, lors d'une prochaine réunion du Coreper. Je vous remercie. |