Les autorités burundaises ont lancé la dernière phase préparatoire au référendum constitutionnel prévu le 17 mai 2018. Ce processus a lieu dans un climat persistant d'intimidation et de répression et est marqué par l'absence d'approche consensuelle entre les différents groupes sociétaux et politiques du Burundi. Le manque d'information officielle publique sur les éléments clé du projet de Constitution et le contrôle étroit des journalistes et des médias risquent de compromettre davantage ce processus. A cet égard l'UE déplore la récente suspension des radios VoA et BBC.
L'Union européenne (UE) regrette la nature non-inclusive de cette phase préparatoire et s'associe pleinement à l'appel de l'Union africaine à «initier toutes les réformes constitutionnelles à travers un large consensus national de toutes les parties prenantes en question». Le processus actuel va à contre-courant des efforts en cours de médiation et de facilitation d'un dialogue politique inclusif inter-burundais portés par la Communauté d'Afrique de l'Est et l'Union africaine et pleinement soutenus par l'UE.
L’UE reste vivement préoccupée par la situation des droits humains au Burundi qui nuit à toute initiative de réconciliation, de paix et de justice. Elle relève en particulier, la persistance d’exécutions extrajudiciaires et d'arrestations arbitraires, y compris de défenseurs des droits humains comme Germain Rukuki qui est menacé par un verdict aussi arbitraire que sévère, et l'absence d’espace politique et restrictions aux libertés d'expression et d'association. A cet égard, la mise en œuvre des deux Résolutions de la 36ème session du Conseil des droits de l'homme à Genève reste une priorité politique.
L'UE, en tant que garant, appelle les autorités burundaises à respecter l'esprit et la lettre des Accords de paix d'Arusha, dont les dispositions ont servi de base pour le transfert pacifique du pouvoir au Burundi et qui ont promu la paix et la stabilité dans la région.
Dans la poursuite de ses efforts en soutien d'un dialogue inclusif, seul processus viable en vue d’un règlement politique durable au Burundi, l'UE continuera de se coordonner étroitement avec ses principaux partenaires internationaux, en particulier la Communauté d'Afrique de l'Est, l'Union africaine, l'ONU et son Envoyé spécial, ainsi que l'Office du HCDH au Burundi.
| Council of the European Union | |
|
|
|
Agricultural statistics: EU agrees on improved data collection for integrated farm statistics
|
|
|
On 8 May EU ambassadors confirmed an agreement reached on 11 April 2018 between the Bulgarian Presidency of the Council and European Parliament representatives on the modernisation and improvement of the European framework for collecting integrated farm statistics.
"Sound and comparable data are the basis for evidence-based policy making. With these improved rules we will have better farm-level statistics for the implementation and monitoring of the Common Agricultural Policy, without the additional burden from data collection" Rumen Porodzanov, minister of agriculture, food and forestry of the Republic of Bulgaria and president of the Council.
The new rules address the shortcomings identified in the evaluation of the European Agricultural Statistics System (EASS) by streamlining and updating the collection of farm-level statistics within a single framework, as well as by allowing for more flexibility for the rapid introduction of new data collections.
Next steps
Now that the agreement has been confirmed by EU ambassadors on behalf of the Council, the regulation will be submitted to the European Parliament for a vote at first reading, and subsequently to the Council for adoption.
|
|